Douce matinée ensoleillée, je marchais au grés du vent
J’errais dans ces ruelles au fil du temps
Je contemplais le ciel, les oiseaux et la nature
Seul sur un banc, je regardais le temps qui dure
Puis le temps m’a parus une éternité
Je ne peux m’empêcher d’y repenser
Elle est arrivé de nul part !
Elle est passé devant moi, juste un regard
Les plis de sa robe soufflé par le vent
Emmenait des parfums bien enivrant
Douce et soyeuse comme du satin
Portée par la rosée du matin
La belle avait suspendu son vol
Avait arrêté sa course folle
Les secondes devenaient des minutes
Les minutes des heures
Qui me comblaient de bonheur
Doucement, sa tête a tournée
Tendrement un sourire déposé
Ses lèvres sensuelles reflétaient le soleil
Ses yeux noisettes éclairaient mille merveilles
Son regard, si court, signifiait tellement de chose
Tant de tendresse dans ce geste !! est ce que j’ose ?
Hélas les secondes passe trop vite pour rêver
Pour un beau jour pouvoir esperer
Moment perdu sous le soleil levant
Le temps stoppant sa course si gentiment
M’a permis de contempler l’espace d’un instant
Le bonheur de son cœur, douce passion
Qui sonne à mes yeux comme une douce raison
De revoir cette déesse ! De la retrouver peut être
Pouvoir dire à la jolie Varda Elentaari
Combien elle fut jolie, ce jour de printemps
Ou dans ma vie, elle est entrée
Où dans mon âme son image fut gravée !!