Doucement, ma vie se détruit
Doucement, mon âme sombre sans bruit
Là, dans ce corps qui perd pied
Là, sous cet arbre je m’assieds
Les pensées qui égrainent mon cerveau
Peuvent faire froid dans le dos
Une âme sans vie, rompu à la solitude
Un être triste, sans motif pour vivre
Sans lumière, sans le moindre sourire
Sous la lune, qui enveloppe ma lassitude
Je fuis les hommes, l’humanité
J’ai décidé de prendre un peu de large
D’oublier de vivre, de ne plus voir de visage
Loin de tout bonheur, je pars étouffé
Je quitte ce monde empoisonné
Partir sans remord, loin de ma maison
Fuir toute notion de raison
Demander de l’aide à qui ? Pourquoi ?
Qui pleurera ce corps abjecte que je suis ?
Qui m’aidera ? Combien m’ont montré du doigt ?
Je ne suis qu’un misérable qui survit
Las de cette vie, mon cœur doit s’arrêter
Tunare guide moi à toi ! Aide moi à vaciller
Varda, pardonne moi ! La vie n’est pas faite
Pour moi ! Je ne suis pas entrain dans ma tête
Mon âme s’envole loin de toute aide !!!
Allongé sur ces rochers, mes paupières
Doucement se ferment sur ce voile de mystère