Sous la chaleur accablante
Alors que la pendule tape l’heure sonnante
Mes yeux par la fenêtre
Je voie mes frères dans le ciel peut-être
Là, dans cette prison de fer
Je sautille, gazouille sans voir la Terre
La solitude, chaque jour, s’amplifie
Nulle compagne, ni ami pour égayer ma vie
Dans ce soleil azur d’été
J’aimerais partir, voyager
Laisser cette cage, rejoindre les hirondelles
Quitter cette pension, m’envoler à tire d’aile
Découvrir la beauté des choses
Me poser près de mille roses
Voir autres choses que ces tours de béton
Vivre libre, volant avec passion
Accompagnant mes congénères, d’une tendre mélodie
Entonné en cœur un chant pour la vie
Hélas, dans cette cellule d’acier
Devant moi, je voie le temps passé
Pouvoir goûter un instant
Au doux plaisir de la liberté
Près de ma cage, un enfant tout souriant
Ces petites mains doucement applaudissent
Mes chants plaintifs, l’amuse, le font rire
Je ferme doucement les yeux
M’imaginant volant sous d’autres cieux
Un bruit ! Lentement le loquet glisse
La porte s’ouvre ! Je peux fuir
Vers la liberté, je peux enfin m’envoler !