Seul sur ce fauteuil, je contemple le feu
Seul sur ce fauteuil, je m’ennuie un peu
Les crépitements de l’âtre me réchauffent
Tandis que doucement le dîner chauffe
Ce soir, cette flambée devrait respirer le plaisir
Ce soir, la bûche sur le feu, brûle lentement
Réchauffant mon corps patiemment, doucement
Mes yeux figés sur ces braises, marquent mon devenir
Là dans ce royaume, près de moi, ni lutins, ni gnomes
Là dans ce royaume, pas même le bruit d’un môme
Dans ce fauteuil, si seul, je n’attends personne
A l’horloge, doucement les heures sonnent
Pas un mot, pas un bruit, pour troubler mon ennui
Pas un mot, pas un bruit, pour me sortir de ma léthargie
Le teint pâle, les yeux figés, je regarde la cheminée
Les mains froides, le feu essaie de les réchauffer
Seul sur ce fauteuil, je contemple les braises
Ce soir, cette bûche s’est toute consumée
Là dans ce royaume, il eut fallu que je plaise
Pas un mot, ni hommes, ni oiseaux pour m’appeler
Seul sur ce fauteuil, un sourire au coin de la bouche
Pas un mot, juste un baiser sur ta bouche
Ce soir, mon cœur léger s’est à jamais figé
Là dans ce royaume, mon esprit s’en est allé