Dans cette pièce à l’ombre d’un nouveau jour
Je contemple ton corps, ces pourtours
Là, sur ce lit, immobile, endormie
Tu rêves, doucement, tu fuies la vie
Ta peau, si douce, luit sous le soleil
L’été enflamme la chambre chaleureusement
Rien ne bouge, pas même tes lèvres au goût de miel
La chaleur enveloppe ton être légèrement
Une douce musique fait ambiance
Tant de jours sans ta présence
Mon souffle léger sur tapeau
Moult caresses dans le dos
Saurais je réchauffer ce corps ?
Je dépose à tes lèvres un doux baiser sucré
Dans un sommeil profond, tu dors encore
Comment, douce muse, vous éveiller ?
Paisible, impassible, tu navigues vers d’autres lieux
Le corps libre, l’âme légère, tu songes encore
De mes yeux, sur ma joue, des larmes sur ton corps
Près de toi, une seringue t’a conduite vers les cieux