Lorsque j'étais petite ma maman me racontait
souvent les histoires de notre race, les Erudits. Même si aujourd'hui tout le monde les a oubliés, et les considèrent comme de simples contes et légendes, moi je m'en souviens encore et j'y crois.
Parmi toutes ces histoires, mes préférées étaient celle de comment les Erudits sont devenues une race à part en évoluant de celle des humains à force de se verser dans les arts magiques; celle racontant la splendeur et la référence en arts ésotérique qu'était devenu Erudin la capitale de notre pays Odus; l'histoire de comment un groupe dissident c'est mis à pratiquer les arts sombres, déclencha une guerre qui a ravagée et faillit anéantir notre patrie, et comment ils ont créé leur propre ville Paineel.
Mais voilà depuis j'ai bien grandie et la vie n'est plus aussi belle que dans ces histoires. Quand Norrath a été ravagée par le Déchirement, nous avons été blâmé, on nous a accusé d'avoir été trop loin dans nos expériences. La seule ville qui accepté de nous accueillirent juste après cela fut Freeport. Bien sur le Suzerain n'y voyait qu'un intérêt personnel pour utiliser nos connaissances. Mais même là, plus le temps passa et plus la rancœur fut présente. C'est ce que me racontait ma mère en parlant de l'histoire de notre famille qui compté parmi les premiers réfugiers. Aujourd'hui, notre race n'est plus accepté que dans les bas quartiers, nous n'avons plus aucune splendeurs ni privilèges.
Quand j'osais raconté à mes camarades de jeux les histoires de ma mère, je n'avais qu'à des insultes, me rappelant que dans l'inconscient collectif tout le monde nous soupçonne d'être la cause des malheureux de Norrath. Pourtant je sais que tout cela est faut, ma mère m'a montrer un jour, des artefacts datant de la splendeur de la famille quand nous étions influant sur
Erudin. Raison pour laquelle le Suzerain nous accepta dans sa cité pour étendre son influence et se malgré que nous ayons jamais touché aux arts sombres jusque là. Mais voilà, quand j'en ai eu marre de me faire mal traité par mes camarades, je leur ai parlé des artefacts, et là bien sur ils ne crurent pas, bien au contraire cela les mis dans une rage encore pire, et ils finirent par me ruer de coups. Juste avant de m'évanouir, j'ai eu le temps de voir un garde s'approcher d'eux en leur disant de s'arrêter et de tout lui raconter, puis je m'évanouis.
Lorsque je repris connaissance, il faisait déjà nuit. J'avais des douleurs
partout et un gout de sang dans la bouche. Le temps de me remettre debout et de rester stable, et je me dépêcha de rentrer chez moi. En arrivant à la porte, il n'y avait aucune lumière. Je trouvais étrange se fait, surtout que ma mère a toujours eu un instinct sur-protecteur. J'ouvris la porte en appelant ma mère. Pas de réponse. Je chercha en tâtonnant une des chandelles pour l'allumer, en utilisant le peu de magie qu'elle m'avait enseigné vu que l'on a pas le droit de la pratiquer sans le contrôle de la milice.
Je suis resté sans bouger un instant, le temps d'assimilé ce que je voyais à la faible lueur. Tout dans la maison était sans dessus dessous. Et là dépassant de la paillasse, je vis des pieds. J'étais tétanisé de crainte que se soit ma mère, tout en souhaitant du plus profond de mon cœur qu'elle ait fait appel malgré l'interdit à sa magie pour se défendre. Je n'osais pas m'approcher, et pourtant, je le fis. Je souleva d'un coup la paillasse et tomba en la renverse sur la vision qui me fut offerte. Ce que j'avais sous les yeux, n'était pas le corps de l'agresseur de ma mère, mais celui de ma mère. Je sentis une énorme boule enfler dans ma gorge, et fondit en pleure et cris. Certains voisins vinrent voir ce qui se passait. Mais dès qu'ils virent que cela venait de chez nous ils rebroussaient chemin, en se complaisant dans des critiques et des commentaires acerbes en faisant remonter que nous sommes une race maudite ne causant que le malheur, et qu'il vaut mieux nous laisser mourir pour le bien de tous.
Lorsque je réussis enfin à me calmer, il me revint l'horrible image de se garde s'étant approché des enfants m'ayant batus. Le doute m'engouffra que tout cela été à cause de moi parce que j'avais parlé des artefacts. Je mis désespérèement à fouiller la maison pour les retrouver, en souhaitant que je me fasse des idées. Quand je redécouvrit la cache de ma mère sous tout ce fouilli, je ne trouva rien, tout été vide, ils avaient été emporté par les hommes du Suzerain. L'horreur que tout celà été ma faute m'envahit, Je ne sus quoi faire.
Après être resté prostrée, presque une semaine dans l'indifférence complète des voisins, je compris que l'on avait rien à attendre d'une ville telle que Freeport, soit on se contente de vivre comme on nous l'impose, c'est à dire des moins que rien, soit on a du pouvoir et on est reconnu quelque soit la race. Affligé par tout cela, je n'avait plus le désirs de ma battre, ou de croire aux histoire de ma mère, et je me résigna à suivre la première solution. Tout du moins en apparence.
Je fis des petits boulots dans les quartiers pauvres, le plus souvent dans les tavernes. Mais la nuit venue, j'étudiais la magie à l'aide des livres que ma mère avait conservé et qui avait échappé au saccage de la milice. Un jour dans une taverne du quartier des elfes noirs où je travaillais, entrant une
elfe, différente des autres de part son maintient, son regard, et un je ne sais quoi. Elle se mit à part des autres de sa race, chose étrange connaissant leur vanité, car ils ne loupent jamais une occasion de se vanter. Elle revint régulièrement, et un jour à force d'être intriguée, je lui ai demandé qui elle était pour être "différent". Elle ne daigna pas me répondre, mais lorsqu'elle vit mon regard triste alors que je retournais au comptoir, elle me rappela et accepta de me raconter quelques une de ses aventures.
Cela devint un rituel journalier, c'est historie commencèrent à me redonner un peu de courage. Et puis un jour elle accepta de me raconter pourquoi elle s'emblait différente. Elle me raconta sa fuite de Neriak, même si elle ne m'en dit pas la cause, et me fit jurer de na pas parler de la survit de la ville. Elle me raconta ses errances, notamment l'horrible passage avec des pirates. Mais ce qui vint par la suite, me redonna encore plus d'espoir. Elle me raconta comment elle est devenur une Shadow Knight sur l'île des réfugiers. Après tant de confiance, je lui raconta ma propre histoire, elle sembla touché et me demanda si je voulais vivre cette vie pour toujours, ou au contraire recarresser l'idée de la grandeur magique des Erudits. Je lui répondis que oui, bien sur. Elle me demanda ce que je voudrais faire si j'avais l'occasion de devenir quelqu'un d'autre. Je lui répondit que j'aimerais pouvoir sauver des vies qui le méritent n'ayant pas pû sauver ma mère, mais que aussi je voudrais imposer la peur et le respect envers mes ennemis. Elle me dit que la carrière d'inquisitrice m'irait bien, je n'en croyais pas mes oreilles, quelqu'un qui avait confiance en moi et mes capacités. Avant de partir elle me dit : " si tu crois en ton rêve, retrouve moi au dock du quartier, lorsque la nuit sera la plus noir." Et elle partie.
Malgré que je ne savais pas à quoi m'attendre, j'y sui aller, et la elle me dit qu'elle avait réussi à m'organiser un aller simple sur l'île, car la capitaine du bateau lui devait une faveur pour avoir sauvé son navire d'un drakota. Mais que tout me resté à faire si je voulais être la personne dont avait parlé. J'accepta sans savoir quoi lui dire, elle dit que les remerciement je lui ferais en revenant si je survie.
Je réussis et revint quelques mois plus tard en tant qu'inquisitrice. Lorsque je débarque au dock de Freeport, je vis de suite que les regards avait changé, j'étais enfin respecté. Au bout du dock, je vis ma vieille amie Nyallina qui m'attendais, un sourire en coin. "Mon bon ami le capitaine m'a prévenu de ton retour et de ta réussite. Bravo." Je ne pus m'empêcher de la serrer dans mes bras et de la remercier, même si elle semble gêner par notre contact.
"Alors prête à partir à l'aventure avec moi pour montrer à tous ta valeur ?" dit-elle.
"Bien sur que oui, je ne serais jamais comment te remercier."
"T'inquiètes pas tu en auras l'occasion à de nombreuses reprise" répondit-elle, "mais avant qu'on parte ensemble il faut que je te dise toute mon histoire."
Elle me raconta ce que vous savez. Et là je lui jura que dès que je serais plus douer en magie, je ferais tout pour lui rendre sa véritable identité, j'en ai fait le serment devant la tombe de ma mère. Et puis aprés tout égaler la magie d'une reine telle que Cristanos ne fera que prouvait le véritable pouvoir des Erudits, je ne peux pas louper une telle opportunité.
Depuis cette époque j'ai bien progressé, je suis encore plus douée. Et l'admission parmi vous avec les connaissances que vous avez m'ont grandement aidé. Je pense que je vais bientôt pouvoir tenir ma promesse envers Nyallina et payer ma dette. Mais se n'est pas pour cela que je l'abandonnerais, je suis curieuse de voir son physique masculin, car je pourrais bien me laisser tenter ....
P.S. : œuvre de Astalhon, voir aussi l'histoire de Nyallina (
https://larmesdusoleil.superforum.fr/recueil-f13/nyallina-t1822.htm ).