Doux matins câlins, dans cette chambre
Le soleil perce à travers les rideaux ambre
Mon corps, désabusé, seul sur ce lit affalé
A l’esprit un visage face à l’éternité
Cupidon ! Toi qui a transpercé mon cœur
Toi, dont le doux nom apporte le bonheur
Guide mes pas, à travers ce dédale
Mes pensées et mon cœur s’emballent
Là, près de moi, l’image d’une muse étincelle
Sur les vagues de l’amour, je vole vers elle
Ce froid dans mon cœur installé
Ton regard doucement l’a réchauffé
Pose encore ton sourire sur mes lèvres
Celui là même qui me donne tant de fièvre
Tes doux yeux bercent mon visage
D’un doux vent faisait fuir moult nuages
Hélas, tu es trop loin de moi
Même la brise ne porte ta voix
Et là, sous mon ciel bleu de plénitude
Je retourne vers ma solitude
Allongé sur mon monde imaginaire
Je n’ose regarder en arrière
Je ne suis qu’un cœur de pierre
Soufflant ces vers, sur une vie éphémère