Là, sur un banc, un homme attend patiemment
Ces yeux fixent moult visages
Son âme voie défiler moult paysage
Sans un mot, il contemple le temps
Là, dans ces mains, il tient une lettre
Livide et froid, il ne donne aucun émoi
Un rossignol siffle doucement sur un toit
Sur sa montre, les secondes s’envolent peut être
Là, assis tristement, il reste dans son silence
Long et douloureux, sans joie, sans haine
Près de lui, des enfants et leurs innocences
Le temps s’écoule sur son cœur sans peine
Là, sur ce banc, il regarde les gens passer
Fatigué, il reste de marbre
Face à lui un couple sous un arbre
Pour lui, l’éternité n’est que passé
Là, sans un mot, sans un geste
Figé comme un glaçon, il reste
Attendant dans ce parc fleuri
Une fée qui pourrait lui donner vie