Lorsqu’un poète compose
Ces doigts doucement prosent
Là, sorti de nulle part, il écrit
Suivant son humeur, il trace son récit
Rédige mille et un vers sur une feuille
Décrit la vie, de l’amour au deuil
Dans son âme embrumé, il médite
Discrètement loin du bruit il récite
Hélas son esprit est en crise, tourmenté
Par l’amour ou la mort, par l’ombre ou la lumière
Son fort intérieur reste un vrai mystère
Souvent les mots flottent sur des notes de gaieté
Parfois le brouillard s’installe
Des fois, sur la vie, l’angoisse s’étale
Là soit le poète lentement succombe
Aux désirs de faire partager son désarroi
Soit loin de la plume, il tombe
Dans une nostalgie profonde rempli d’émoi
Ne trouvant plus d’inspiration
Il sombre agonisant dans cette mesquine passion
Mais sur son chemin de croix,
Un jour, douce reine rencontrer
Son cœur alors doucement se réveille en émoi
Reprend sa plume, de cette rencontre doucement inspirée
Alors leur cœur, en fleur, renvoie du soleil à ces strophes
Jusqu’à ce que le désarroi de nouveau l’apostrophe