Une douce lueur vient de naître
Tendre lumière derrière une fenêtre
De la rue, je contemple ce spectacle
Dans le froid de la nuit, mon être éveillé
Je recherche le repos de mon âme brisé
Mon cœur a trop saigné dans cet habitacle
Mon corps meurtri doit se libérer de ce désir,
De cette passion que j’avais vu grandir
Une église ouverte, et toujours cette lueur
Qui m’attire à elle, m’envoûte de toute sa douceur
Tendre scintillement pénètre mon esprit
Venant éteindre la blessure de ma vie
Moult méditations n’avaient pu éteindre ce feu
Moult nuits à larmoyer, ce bonheur perdu
La douceur des ruelles faisait fuir ce mal
Entrant dans cette bâtisse, mon cœur s’ouvrait
Tunare m’ouvrait les bras, mes pensées s’envolaient un peu
Je devais tiré un trait sur mon vécu
Reprendre ma vie, mais dois je fermer mon cœur ?
Ai je le droit de transformer mon cœur en pierre ?
Mille interrogations demeurent en moi
Mais devant cette chandelle, mon cœur s’éveille
Toute mes émotions s’envolent en l’air
Tristesse et bonheur on fanés tel une fleur
Mon âme est libre de tout émoi
Mon cœur verrouillé de tout sentiments
Dans la rue le soleil doucement se lève
Ma vie a pris un nouveau départ
Mon être libéré part tout léger