Sous le soleil radieux d’un été
Lentement je me suis éveillé
La fraîcheur d’une douce nuit
M’avait recouverte de rosée
Cette douce chaleur enveloppait
Délicatement les courbes de mon corps
Là, dans ce coin de paradis
Le soir même, je m’étais assoupi
D’où je venais ? Je ne le savais !
Qui j’étais ? Seul Tunare le savait
Combien de lune avais-je vu ?
Tant de pluie sur mes yeux
M’avait rendu bien malheureux
Au milieu de ce monde
Je me sens bien fragile
Alors que mon corps de sa lumière m’inonde
Le soleil, dans sa course lentement, vacille
Les heures s’écoulent sans état d’âme
Dans mon cœur, mille flammes
Cette passion redoutable qu’est l’amour
S’enfuie en l’air, sans atteindre de cœur
Au loin, une douce mélodie lyrique
M’apporte moult de rimes symphoniques
Les notes dansantes voyagent au détour
Du vent tourbillonnant du bonheur
Douce nymphe de ce lieu, viens à moi !
Que Quellious guide tes pas !
Que ton âme succombe à ma passion !
Viens délicatement me réveiller
De ta douce bouche dépose un baiser
Jolie muse entendant mes mots glissés
Au fil du temps, sur les flots du vent
Ouie mon cœur qui bat cette passion
La damoiselle, devant moi, se penche
Tendrement, elle glisse ses doigts vers moi
Ma gorge nouée, ces yeux azur
Me font voir mille merveilles
Adroitement elle me prend entre ses doigts
En me cueillant, douce mie
Lentement m’a fait perdre la vie
Je n’étais qu’une rose dans ce jardin
Timidement dans ce jardin je suis née
Pour un baiser, longtemps j'ai prié
Entre les doigts d’une belle
Ma vie n’est plus qu’une étincelle