La douleur me revient en même temps que le souvenir, la douleur qui accompagna ma jeunesse à NERIAK, celle des coups et du regard méprisant de l'autre pour celui qui lui est different.
Celle de l' esclavage qui renforca mon corp en affuta mon esprit.
Le crépuscule permanent des corridors laissa place à la lumière blafarde et maladive des bois de vol-noir lorsqu' un raccord avec l' ancient monde vint à être découvert.
La reine lança toutes ses forces vives afin de juguler le flot d'étranger apportant le changement pour certains et l' espoir dans mon âme glacée.
La haine surgit celle que des années d' oppression me faisait associer au visage des teir'dals, la rage afflua les teir'dal se battaient contre d' autres teir'dal.
Mon combat n' était pas le leurs et l' esclavage finit avec sur mes mains le sang de celui qui nous menait à l' abbatoir sans plus de consideration que le boucher envers le troupeau.
Libre enfin! du moins le croyais je.
Mes pas m' avait amener au porte de PORT-FRANC où ma capacitée à donner la mort n' avait pas échapper à la milice.
On m' enrola de force pour mon bien parait il, mais bien vite la réalitée s' imposa, je n' était qu' un outil, utile certe ! mais dangereux comme peut l' être un couteau trop affuté.
La colère grondait en mon âme trempée par l' entrainement et les combats, à nouveau on voulait me passer des chaînes et contrôler mon destin.
Vers qui me tourner ?
Les dieux?? ils étaient de retour sur NORATH murmurait ont partout, mais aucuns de leurs prophètes n' as su répondre à mes questions, qu ils retournent au néant où ils avaient disparu.
Quant à nouveau la rage et la haine menaçeaient d' emporter le peu de luciditée qu' il me restait la nouvelle tomba.
KUNARK !!! comme ce nom vibre et resonne à mes oreilles, une grandeur oubliée, un héritage perdu, un souvenir enfoui au fond de ma chair.
Sans une hésitation je cherchai à joindre l' ambassadeur Zrolach, émissaire du peuple SARNAK, longtemps la conversation dura.
Exilés, à la recherche d' un héritage perdu eux aussi ...leur histoire est si semblable à la mienne et malgré l' antagonisme qui séparait jadis nos deux races jamais il ne me jugea.
La milice trop heureuse de se débarrasser de moi me laissa partir sans regrets.
Oh je sait ce qui se murmure dans mon dos à PORT-FRANC, traître ? qu' il le pense, lache ? certainement pas.
Je n' ais cure de l' avis de ceux qui se laissent enfermer de leurs pleins gré.
A moi de forger l' histoire à present, quelle soit glorieuse et écrite en lettres de feu avec le sang de nos ennemis.
BLACKSCALE
(né dans la douleur, élevé dans la haine puisse GOROWYN m' apporter les réponsesn à mes questions)