Un troubadour, qui venait maintenant depuis une semaine à l'auberge de Qeynos avait demander s'il pouvait utiliser la harpe que le patron venait de ressevoir en cadeau pour son anniversaire. se situant sur la petite scènette de l'établissement,le patron accepta avec un grand plaisir.
Se disant que ca ne pourrait qu'augmenter les fréquentations.
L'homme se rendit près de la harpe et commença a gratter les cordes délicatement jusqu'a ce que tout l'auditoire se retourne devant l'artiste. Il commença alors sa complainte.
Elle naquit un jour, dans le royaume le plus vaste,
Une rare beauté de la plus haute caste,
Des yeux couleur de ciel, de cheveux de cuivre,
Qui remplirent ses parents d'une joie incomparable.
Elle grandit près d'eux en beauté et en grâce,
Mais son intelligence s'assortit d'audace,
et elle ne désira pas, pour elle même,
Comme son père porter le titre.
Elle quitta la terre de ses vaillants ancêtres,
Et sans jamais penser à son propre bien-être,
Fit régner la paix et la justice par le fer,
Soulageant ceux qui vivaient dans la misère.
Que d'homme méritants et courageux,
L’approchant, se brûlèrent à ses feux!
Car cette ravissante dame ne voyait
Que celui qui lui semblait parfait,
Ignorant la vive lumière enveloppant
Son compagnon qui manquait de cran.
Abandonné au détour du chemin,
Le cœur en lambeaux et rempli de chagrin,
Elle chemina jusqu'à la rivière aux eaux de lumières,
Où, désenchanté, elle contempla le vide.
Les évènements heureux de sa vie
Lui revinrent en mémoire et elle comprit
Que les dieux l'avait choisi sciemment
Pour secourir les membres de son clan.
L'homme fini sa complainte par quelques notes mélodieuses puis alla gagner une place, ne se souciant pas des applaudissements et des pièces d'or que les présents jetaient sur la scène...........