Toi, la femme que j'aime,
Mon coeur, tu m'as volé. Prisonner, dans une cage dorée, tu le retiens.
En es-tu consciente? Il y a un an maintenant, en cet endroit dans lequel je ne pensais trouver que sensualité sans attachement, j'ai vu apparaitre une magnifique jeune femme, que de suite j'ai remarqué. Longs cheveux bruns, regard coquin, sourire charmeur, démarche féline, je fonds... J'ai senti au plus profond de moi le danger... Le danger d'un attachement... Le danger que tu captures mon coeur pour ne jamais le relacher. Pour toi, il est à toi, prends-le, j'en fais offrande sur l'autel de ton être. Ironie du
destin, je cherche la sensualité sans l'attachement et je tombe foudroyé dans l'instant sous ton charme, à ta simple vue. Que m'as tu fait? Sort, filtre d'amour? Tu m'as subjugué, envouté, charmé. Ironie du sort. Es-tu un casteur multiclassé? Y aurait-il eu une LU XXX qui permette de mélanger les classes sur un reroll et de caster les autres joueurs? Oups, je m'égare. Je m'éloigne du sujet. Nous parlons de mon irl.
Au delà de la sensualité, au delà du plaisir... Mais tel un papillon de nuit attiré par la lumière, je n'ai pu lutter. Au fil du temps, en apprenant à te connaitre, des sentiments sont apparus. Attirance, charme, désir se sont mués en quelque chose de plus fort. Je dois ouvrir les yeux. Amoureux, je suis amoureux. Au piège, mon coeur, tu as pris. Au fil du temps, je veux lutter, ne pas me laisser faire, par souci de me préserver, pour me protéger. Mes sentiments et mon coeur m'ont trop souvent mal conseillé dans ma vie. Mais cette vague de sentiments monte en moi comme une déferlante incontrolable. Notre histoire? Peut-elle exister notre histoire? Je le souhaite. Non, que dis-je, le mot n'est pas assez fort, je le veux. S'il faut du temps, je saurai patienter.
Devant toi, je me sens désarmé, vulnérable, intimidé, tel un enfant qui vient de naitre. Je te parle peu. Oui, ne le prends pas mal, ce n'est pas que je ne sois pas à l'aise. C'est juste que par pudeur sentimentale, je ne veux pas dévoiler mes sentiments, leur profondeur... Qui m'effraient d'intensité... Je ne veux pas qu'ils te fassent fuir, je ne veux pas que tu crois que je ne suis pas sérieux, que j'exagère par séduction. Désarmé, maladroit, troublé, je me rends compte qu'envers toi je me comporte de façon saugrenue, à l'opposé de la séduction. Je ne m'appartiens plus, ne me contrôle plus. Tel un autiste, aucun son ne sort de ma bouche lorsque je voudrais te parler. Mon coeur bat à cent à l'heure. Je n'arrive plus en ta présence à réfléchir ou à penser. Je panique, je bloque. Je t'accorde une telle importance que je n'arrive plus à réagir. J'espère que tu voudras bien le comprendre. Je voudrais que ce ne soit pas ainsi, mais c'est incontrolable. C'est plus fort que moi. Ces sentiments, que je n'arrive pas à exprimer verbalement, je cherche à les faire passer de façon tactile, mais j'ai peur que tu l'interprètes mal. Saisis-tu les nuances de mon langage corporel, la tendresse et les sentiments que je cherche
à faire passer dans mon regard et dans nos éffleurements? J'en doute. Je n'ai pas uniquement, pas simplement, envie de toi. C'est plus fort, beaucoup plus fort que çà. Bref, je panique face à toi parce que je me sens tomber dans la profondeur de mes sentiments comme en un abysse insondable... Vertige de l'amour.
Après presqu'une demi-décennie de galère et de traversée d'un désert sentimental, émaillé de relations plus ou moins longues sans importance. Enfin, enfin, je me sens revivre. Je ressens battre mon coeur pour quelqu'un. Je ressens un amour, grand, beau, pur. Bref, je retrouve une raison de vivre, une vraie et belle raison de vivre, non plus pour quelque chose ou pour un objectif, mais pour quelqu'un, pour toi. Peu importent
nos conditions respectives. Peu importe le lieu de rencontre ou la situation. Je ressens la force d'un amour immense, incontrolable, m'envahir. J'ai beau me dire que jamais çà ne pourra fonctionner, la différence d'âge, ta situation, je ne peux rien controler. Je suis submergé par mes sentiments. Perdu, je suis perdu, je me noies. Je me raccroche à l'espoir improbable que tu puisses partager cette force de sentiments, tel un noyé cherchant à se raccrocher à ses propres cheveux. Vu le peu qui me reste, je sens que c'est mal parti pour moi... Je préfére de loin tenter
l'aventure avec toi et plus tard avoir des regrets que çà n'ait pas fonctionné que ne rien tenter et avoir dès maintenant des remords de n'avoir pas au moins essayé.
Eros, ô Eros, pourquoi tant de cruauté. Pourquoi n'apprends-tu pas à viser lorsque tu décoches les flèches de ton amour? Ta flèche, brulôt d'amour, a bouté le feu en mon coeur. Le brasier allumé ne fait pas mine de s'éteindre. Mon coeur, comme une forêt incendiée au napalm, se consume. Cet incendie, je ne peux, ni ne veux, en venir à bout. Mon coeur,
que dis-je mon coeur, mon être tout entier se consume d'amour pour toi.
Honnête, je veux être honnête envers toi. Je ne peux te promettre que nous vieillirons ensemble. Nul ne peut prétendre savoir de quoi l'avenir est fait. Je ne peux te promettre une fidélité absolue. Nul n'est invulnérable. Mais je peux, par contre, t'assurer de ma sincérité et de la force de ce que je ressens pour toi. Avec toi, je veux vivre quelque chose de vrai, de fort. Les plans culs, comme tu dis, je n'en veux plus. J'en ai trop vécu pour savoir qu'ils ne mênent à rien. Maintenant, peu importe l'appellation d'un éventuel accord entre nous, couple traditionnel, couple moderne,
couple libertin, amis-amants? Peu importe, mais le peu que tu pourrais m'accorder me fera plaisir. Je saurai m'en contenter. Ce sera toujours mieux que rien.
Bref, toi, la femme que j'aime, mon amour. Je peux t'appeler mon amour?
je t'aime. De tous mes sentiments, de tout mon coeur, de tout mon être.
Je t'aime à faire de toi ma raison de vivre. Je t'aime à en mourir.