Je me souviens d’un temps pas si lointain
Où la douce lumière sur mon visage
Venait éclairer ce sourire de ta main
Là de cette fenêtre je contemplait les nuages
Pendant que tu cherchais dans ton livre
J’imaginais alors le dessert qui enivre
Douce sensation d’être proche de toi
Sortant mille et un ingrédient. Pourquoi ?
L’odeur du four à pain embaumait la maison
Délicate saveur m’émoustillant à toutes saisons
Un gros saladier sur la table pour y déposer
Tout les ingrédients les uns après les autres
Tournoyant doucement la farine et les œufs ajouter
Un peu de sucre et de poudre à lever ! Surveillant l’antre
Une bonne dose de crème fraîche pour lui apporter saveur
Et onctuosité, sans oublier un peu de vanille
Doux parfums de cette épice venue des îles
Dans une terrine, doucement il montait
Dans mes yeux, nombre de gâteaux je dévorais
Ah, l’effluve que cela provoquait à sa sortie
Si je m’avais écouté, en un geste il serait parti
Mais trop chaud pour l’heure
Il fallu toujours attendre le quatre heure
Il trônait au milieu de la table avec à ces cotés
Un pot de mélange chocolat noisette légèrement entamé
Doucement il refroidissait, tendrement tu le découpais
Déposant une couche de crème chocolatée, j’exaltais
Sur mes lèvres, une légère tiédeur
Dans ma bouche, une douce et tendre saveur
Un goût si savoureux qu’on pourrait le croire béni des dieux
Enfin de cette époque révolu, a présent je fais des heureux
Deux charmants bambins un peu galopin, goûte a leur tour
A la joie de me voir préparer un gâteau fais avec amour